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DOSSIER
Vivre en Somme n° 72 - décembre 2012
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Les Com de com
associées
épisode neigeux de 2010 a montré que la
direction Exploitation et maintenance ne dis-
posait pas des moyens en régie pour garan-
tir de bonnes conditions de circulation sur
le réseau prioritaire en cas de formation de congères.
Le Conseil général a donc décidé de mettre en œuvre
un partenariat avec les Communautés de communes
pour y remédier. Les modalités de cette collaboration ont
été fixées en 2011, par de nouvelles conventions de dénei-
gement de la voirie départementale. La Communauté de
communes de laHaute-Somme et leDépartement ont acté
un tel accord dès la fin 2011.
« Par cette convention nous
mobilisons nos moyens mis en œuvre de deux manières
,
explique Eric François, président de la Communauté de
communes et maire de Barleux :
soit en période de crise
à la demande du Département où nous mettons à dispo-
sition 4 lames pour venir en aide au réseau départemen-
tal et le Département nous indemnise, soit en période
normale où nous venons en complément sur des
voies secondaires avec 2 autres lames. »
Les 6 lames
achetées par la Communauté de communes ont été sub-
ventionnées à 50 % par le Conseil général.
« Du gagnant-
gagnant pour les deux signataires
, estime Eric François.
L’objectif étant de désenclaver toutes les communes
vers la voie prioritaire la plus proche dans les délais
les plus brefs. »
J. F.
es barrières de dégel régulent la circulation des
poids lourds d’un certain tonnage (7,5 tonnes
et 12 tonnes) après une période de gel longue.
Deux phénomènes se produisent lorsqu’il gèle :
un gonflement du sol et son augmentation de volume ;
la formation de glace entre le corps de chaussée et le
sol support.
« Au moment du dégel, la glace fond. Ce
qui altère la portance de la chaussée et nécessite une
limitation des charges sur les voiries dont l’épaisseur
de la structure de chaussée est insuffisante
, explique
Michel Boucher.
Cette limitation des tonnages est indis-
pensable pour éviter des détériorations irréversibles. »
Les barrières de dégel ne s’appliquent pas au réseau
structurant de la Somme, constitué de chaussées d’épais-
seur supérieure à 70 cm qui les met hors gel. La pose de
barrières s’impose au reste du réseau, d’une épaisseur
de chaussée moindre, et donc touché par le phénomène
gel – dégel.
« Nous sommes conscients de la gêne occa-
sionnée à l’ensemble du secteur économique, mais la
gêne pourrait être davantage pénalisante si l’on pre-
nait le risque de détériorer le réseau, avec des sections
fermées sur des périodes plus longues, le temps des
réparations. Sans oublier les conséquences budgétaires
beaucoup plus lourdes »
, ajoute Dominique Vaillant.
À la suite des intempéries et dégâts d’hiver, des travaux
curatifs sont engagés chaque année pour un montant de
2,5 millions d’euros en moyenne.
J. F.
L’
L
© Communauté de Communes Haute Somme
© PhS
viabilité hivernale
Les indispensables
barrièresdedégel