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DOSSIER
Vivre en Somme n° 72 - décembre 2012
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La sécurité des élèves
avant tout
La cépée,
un substitut au peuplier
oute l’année, le Conseil
général affrète 350 cars
pour transporter quelque
30 000 élèves vers leurs
écoles, collèges, lycées. La sécu-
rité des enfants et adolescents
samariens est le maître-mot tout
au long de l’année scolaire et tout
particulièrement entre novembre
et mars, quand se produisent ce
que la direction Exploitation et
maintenance des infrastructures
du Département appelle « les phé-
nomènes ». Ce souci de transpor-
ter les élèves en toute sécurité peut
conduire si nécessaire le Président
du Conseil général à suspendre
les transports scolaires.
« Durant
cette période, nous sommes très attentifs aux prévisions
de Météo-France
, assure Pascal Jacquet, chef du service
des Transports au Conseil général.
À ces consultations
s’ajoute une concertation avec nos collègues des routes
qui gèrent la viabilité hivernale
pour nous permettre d’avoir une
idée des difficultés de circulation
à venir. »
Toute décision de sus-
pension est prise
« la veille en
début d’après-midi pour le len-
demain »
, pour que les parents
puissent prendre leurs disposi-
tions pour assurer eux-mêmes
le transport de leurs enfants ou
leur trouver un mode de garde.
Les informations sont commu-
niquées aux établissements et
syndicats scolaires, transpor-
teurs et médias, notamment
France Bleu Picardie, France 3
Picardie, le Courrier picard et
relayées sur
www.trans80.fr
,
www.somme.fr
et par tweet :
@Somme_fr
… Les élèves
et leurs parents peuvent s’informer en temps réel grâce
à un serveur vocal en composant le 0 810 00 01 09.
J. F.
n 2011, le Conseil général a lancé une 1
re
campagne d’abattage de 240 peupliers sur la
départementale 1017 entre la limite de l’Oise
et Tilloloy. Pour des raisons de sécurité : ces
arbres à l’âge avancé étaient devenus vulnérables au
vent, à la neige et au givre. Des cépées de prunus ont
aussitôt été replantées. En cette fin d’année 2012, entre
Tilloloy et Laucourt, 154 autres peupliers viennent d’être
abattus. Et seront remplacés par des cépées de merisier
en 2013. Car pour Agnès Sanson, chargée de mission
en expertise paysagère au Conseil général, qui gère le
dossier,
« maintenir les alignements permet de conser-
ver une trame verte, des corridors écologiques pour la
faune et la flore. Tous les abattages effectués sont des
abattages de sécurité,
déclare-t-elle
. Je fais un diagnos-
tic sanitaire pour savoir si les arbres seront conservés
ou pas. Je me sers d’un résistographe qui, grâce à une
petite pointe qui s’enfonce dans l’arbre, permet demesu-
rer la résistance du bois, détecter les défauts internes
de l’arbre. Après analyse des données enregistrées, on
sait si le bois est sain ou pas. »
Le peuplier n’étant pas
une essence pérenne, son exploitation se situe autour
de 35 – 40 ans.
« Au-delà, on va au-devant de risques de
chutes de branches ou pire, par grand vent, le déraci-
nement »
, conclut Agnès Sanson.
J. F.
T
E
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