Version HTML de base
CE Crécy-en-Ponthieu
CE Rue
CE Nouvion-en-Ponthieu
CE Friville
CE Abbeville
CE Ailly-le-Haut-Cloche
CE B
CE Hallencourt
CE Oisemont
CE Hornoy-le-Bourg
CE Poix-de-Picardie
CE Molliens-Dreui
CE Pi
CE Moyenneville
Site d’Abbeville (ATS)
CE St-Valery-sur-Somme
16
DOSSIER
Vivre en Somme n° 72 - décembre 2012
La direction Exploitation et maintenance des
infrastructures du Conseil général est d’ores et déjà
sur le pied de guerre. Tout est en place pour veiller
sur les 4 600 km de voirie départementale.
viabilité hivernale
es principes généraux de la viabilité hiver-
nale, tels qu’ils sont fixés dans le DOVH
(Dossier d’Organisation de la Viabilité Hiver-
nale), sont de ramener progressivement l’en-
semble du réseau départemental à des conditions de
circulation « C2 », soit avec peu de risque de blocage et
des risques potentiels localisés, sachant que le niveau
« C1 » constitue la condition normale sans phénomène
hivernal particulier.
« Le phénomène arrive, on déclenche les équipes
,
raconte Michel Boucher, chef du service Exploitation.
Le
sel fait son œuvre sur la route. Pour la neige c’est plus
délicat. La neige continue de tomber derrière le camion.
Il faut qu’on repasse plusieurs fois. Notre délai prend
en compte la fin du phénomène. Les délais de traite-
ment des chaussées dépendent de l’intensité des phéno-
mènes météorologiques et des priorités d’intervention.
Les durées de retour à la normale s’entendent pour le
verglas dès l’apparition du phénomène et pour la neige
dès la fin des précipitations. »
Une cellule de veille
pour anticiper le phénomène
« Enmoyenne, il y a dix jours de neige par hiver
, rappelle
Dominique Vaillant, directeur Exploitation et main-
tenance des infrastructures.
Durant l’hiver 2010-2011,
une grosse chute de neige s’est accompagnée les 23 et
24 décembre de vent propice à la formation de congères.
Dans l’est du département, il y a eu des congères de 3
à 4 mètres de haut. »
Tous les enseignements ont été
tirés de cet épisode exceptionnel et
sont inscrits dans le DOVH.
Une cellule de veille opérationnelle
est en place de début novembre à fin
mars pour la viabilité hivernale. Mais un
veilleur est joignable 24 heures sur 24 et 7
jours sur 7 le restant de l’année pour le DOVQ (Dossier
d’organisation de la veille qualifiée) qui régit toutes les
interventions de la compétence du Conseil général à
la demande des services de sécurité : accidents de la
route, arbres tombés sur la chaussée, coulées de boue
après un orage…
« Le planning pour les mois d’hiver est arrêté en
octobre, c’est-à-dire le mois précédant l’activation du
DOVH. Ce qui permet à chaque agent de la direction
Exploitation et maintenance de savoir bien à l’avance
quand il sera d’astreinte
, explique Michel Boucher.
L’astreinte se fait de vendredi à vendredi et l’agent, à
son domicile après sa journée de travail, sera alerté en
cas de besoin par SMS. Une alerte confirmée par appel
téléphonique. »
Des patrouilleurs sur le terrain
Un veilleur contrôle l’évolution de la météo en fonc-
tion des informations fournies par Météo France.
Suivant les données, il estime le risque de phénomène
qui se crée sur la route à un moment précis de la nuit.
Il propose une mise en veille et alerte les équipes
d’astreinte. Dans la salle opérationnelle, il surveille
la concrétisation ou non du phénomène observé. Il a à
L
Assurer la circulation
dans lesmeilleures
conditions de sécurité
© PhS
© PhS
© Com des images