Page 8 - Vivre en Somme de Janvier 2013

UNE SOMME D’ACTIONS
Vivre en Somme n° 73 - janvier 2013
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Du compost
au collège
de Rosières-en-Santerre
epuis octobre, quatre gros composteurs
recueillent les restes de repas de la cantine
du collège Jules-Verne de Rosières-en-
Santerre. Le Conseil général a apporté son
soutien à l’installation de ces composteurs, qui a mobi-
lisé le club environnement du collège, les élèves mais
aussi les acteurs d’un chantier d’insertion porté par la
Communauté de communes du Santerre. Chaque midi
330
repas sont servis et désormais, adultes et élèves
trient leurs restes fermentescibles (légumes, viande,
pain, marc de café...) pour que ceux-ci rejoignent
ensuite l’un des composteurs où la température avoi-
sine les 70 degrés.
«
Nous sensibilisons et formons les
élèves au gain du recyclage mais aussi à la réduction
du gaspillage alimentaire : régulièrement, le pain jeté
le midi est pesé »
,
souligne Florence Fauvelle, princi-
pale du collège. Chaque composteur peut contenir 8 kg
de déchets, permettant au collège de ne jeter qu’un
sac poubelle d’ordures par jour contre quatre aupa-
ravant. L’objectif de réduction des déchets est ample-
ment atteint, accompagné par le Syndicat Mixte Inter-
communal de Traitement des Ordures Ménagères et le
Conseil général. Grâce au système rotatif de ces contai-
ners verts, le compost mûrit en 6 semaines seulement.
Massifs et arbustes de l’établissement bénéficient
ainsi de cet engrais naturel.
G.Y.
Samara en classe
cet hiver
e l’école primaire au lycée en passant par le
collège, les élèves samariens, ainsi que ceux
des autres départements alentours, peuvent
cette année découvrir les ateliers de Samara
en classe. Cours d’histoire-géographie, de SVT mais
aussi d’arts plastiques ou de philosophie peuvent s’ani-
mer autour d’un atelier, préparé en amont par le profes-
seur grâce à un dossier transmis par Samara. Le jour
de l’atelier, un guide animateur présente pendant deux
heures une période de la Préhistoire et les techniques
de l’époque, sur une thématique liée aux programmes
scolaires. Ainsi, les écoliers samariens peuvent décou-
vrir la Préhistoire sous l’angle des changements demode
de vie au Paléolithique et Néolithique. Les changements
politiques, culturels, religieux, entre le monde gaulois
et le monde romain, intéresseront plutôt les collégiens.
L’atelier autour de l’évolution de l’Homme, ses modes de
vie et ses techniques, s’inscrit quant à lui pleinement
dans le programme des lycéens. Une façon ludique
d’apprendre, sans attendre l’ouverture du parc le
24
mars !
G.Y.
Le parc archéologique de Samara est certes
fermé aux visiteurs durant l’hiver mais il
est toujours actif ! Jusqu’en mars, un guide
intervient dans les classes pour des ateliers
liés aux programmes scolaires.
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